Le Point Actu
L'AGRICULTURE URBAINE PEUT-ELLE SUFFIRE À NOURRIR UNE VILLE ?
29 juil. 2020 -- Demain la ville
Écriture : Philippe Gargov & Margot Baldassi Documentation : Margot Baldassi
Julien Denormandie visite la ferme urbaine « Zone sensible »
07/12/2020 -- Ministère de l’agriculture et de l’alimentation
Le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation a déclaré pendant sa visite d'une ferme urbaine en Seine Saint-Denis : « Je suis convaincu que l’agriculture urbaine fait dialoguer monde rural et monde urbain, qu’il est impératif de réconcilier. Les initiatives comme "Les Quartiers Fertiles" sont indispensables dans ce sens, car c’est plus de vert, plus de pédagogie et plus de lien social au cœur des quartiers ».
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27 lauréats pour l'appel à projets « Les Quartiers Fertiles »
10/12/2020 -- La Revue des Collectivités locales (RCL)
Lancé officiellement le 5 février 2020 par Julien Denormandie, cet appel à projets est doté d'un montant total de 34 millions d'euros, dont 13 millions d'euros ont été alloués dans le cadre de France Relance. Il doit permettre le développement d'une agriculture au bénéfice de la population des quartiers prioritaires de la politique de la ville, particulièrement affectés par la crise sanitaire. « Bravo aux 27 premiers lauréats qui ont fait preuve d'ambition dans leurs projets ! L'agriculture urbaine représente une opportunité dont les quartiers doivent se saisir ! » a rappelé Olivier Klein, Président de l'Association nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).
« Un secteur encore bébé mais qui crée des emplois »
20/02/2020 -- Aujourd'hui en France Edition Principale, Propos recueillis par Flore Mabilleau
L’agriculture urbaine remplit des fonctions environnementales (permettant de mieux gérer les eaux de pluie, de faire baisser les températures, d'agir sur les paysages, etc.), sociales, en créant du lien et reconnectant les citadins à la nature. Économiquement, c'est un secteur qui est encore un bébé mais qui crée des emplois et va commencer à compter. Enfin, même si le monde agricole a eu une défiance à l'égard de l'agriculture urbaine, elle peut être un tremplin pour s'installer en milieu rural.
Anouck Barcat, présidente de l'Association française de l'agriculture urbaine professionnelle (Afaup)
Les Champignons de Marseille
24/09/2020 -- Maëva Gardet-Pizzo, La Tribune (France)
Installée à Marseille, cette association cultive dans le sous-sol d'un lycée des champignons qu'elle distribue en circuit court. Face à une demande accrue, elle entend se structurer et doubler sa surface de production tout en diversifiant son offre. Elle espère ainsi montrer que l'agriculture urbaine est une économie à part entière.
L'agriculture urbaine dynamisée par la crise sanitaire
07/12/2020 -- Eric de La Chesnais, Le Figaro
Les porteurs de projets, encouragés par des citoyens davantage soucieux de l'environnement, sont nombreux. Réhabiliter un parking pour y faire pousser des champignons, végétaliser les toits d'entrepôts pour faire du maraîchage, débroussailler une friche industrielle pour y élever des moutons... Après avoir été stoppés au printemps dernier lors du premier confinement, les projets d'agriculture urbaine sont repartis de plus belle. La crise sanitaire a suscité une demande croissante des consommateurs pour des produits frais et locaux. « Nous recevons beaucoup de demandes d'adhésion de la part de nouveaux porteurs de projets, ce qui montre le dynamisme du secteur » , constate Anouck Barcat, présidente de l'Association française de l'agriculture urbaine professionnelle (Afaup).
Quand les légumes poussent en ville
14/06/2020 -- Christel TRINQUIER, Ouest-France Maine-et-Loire
L’agriculture urbaine se développe. Produire dans le respect du vivant, reconnecter territoires de production et territoires de consommation, créer du lien social : les avantages sont multiples.
Le nombre d’exploitations basées en ville a doublé entre 2019 et 2020, tandis que les surfaces cultivées ont progressé de 77 %, selon l’Association française de l’agriculture urbaine professionnelle (Afaup). Une goutte d’eau dans l’océan de l’agriculture traditionnelle : 355 292 exploitations au dernier recensement. Avec moins d’1 % des volumes, la production de l’agriculture urbaine est marginale et elle le restera, affirme Anouck Barcat, présidente de l’Afaup. Mais depuis 2014-2015, les projets augmentent de façon exponentielle.
La crise sanitaire a rebattu les cartes. Pendant le confinement, les urbains se sont massivement reportés sur les circuits courts. Face aux incertitudes sanitaires, dans un contexte de crise économique, les citoyens veulent réinvestir la terre pour un futur alimentaire plus autonome.
Une relocalisation de la consommation pour plus de sécurité alimentaire ? [...] On ne nourrira pas les villes à la seule force de l’agriculture urbaine, mais pour compléter un panier, en cas de précarité, un jardin partagé peut faire la différence. Appréciable quand le prix de la tomate a grimpé de 66 %.