
AU CŒUR DE LA CONTROVERSE
Une apparence idéaliste ou idéalisée, mais de nombreuses ombres au tableau qui viennent nourrir les conflits d'intérêts et d'opinions sur l'agriculture urbaine.
Une multifonctionnalité à la source de plusieurs problématiques
Les défenseurs de l’agriculture mettent en avant sa multifonctionnalité - autrement dit, sa pertinence face aux défis actuels : nourriture de qualité et locale, indépendance des coûts du marché, source de bien-être pour les habitants, îlots de nature, rencontre avec ses voisins, éducation des urbains déracinés du monde agricole, dynamisation de l’économie circulaire, création d’emplois... etc.
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Or, qui dit multifonctionnel, dit aussi divers enjeux associés : contrainte de poids sur les toitures, prix du foncier, sols urbains pollués, sur-valorisation des produits dans des restaurants de luxe, conflits d’usage pour l’espace, rendements inconnus, rentabilité très contextuelle etc.
Agriculture urbaine et accessibilité : un tandem controversé
La question divise scientifiques, pouvoirs publics et citoyens : l’AU est elle une solution (ou même LA solution) pour permettre accessibilité financière, géographique et même sociale à une nourriture de qualité et en quantité ?
Ou bien s’agit-il d’une “fausse bonne idée”, d’un “effet de mode” basé sur le protectionnisme, le greenwashing et nécessitant des investissements démesurés ? Vole-t-elle la vedette à d’autres solutions moins sexy tel que le "manger-local", la relocalisation de l’agriculture à l'échelle nationale ou encore la lutte contre le gaspillage ?
Quels sont les rendement de l’agriculture urbaine ? Les start-up sont-elles viables ? Les porteurs de projets réussissent-ils réellement à faire changer le monde ? Permet-elle une diversité suffisante d’aliments ? Peut-elle produire autre chose que des produits de niche onéreux ?
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